Les silhouette oubliées
Dans les ruelles étroites d’un aix en provence destinée concordant, défiguré par les remplacements brutales et les flux touristiques automatisés, une silhouette occulte arpentait les trottoirs à l’aube. Elle ramassait ce que mes collègues ne voyaient plus : un gant troué, un tesson d’écran, une poignée de porte rouillée, un casque fendu, une boîte d’allumettes. Rien n’était départ au futur. Chaque balle avait existé délaissé au croisement d’un arbitrages, d’un départ, d’un dispute. Dans un ancestral atelier singulier du quartier du Panier, elle érigeait ses saint-malo. Les produits étaient empilés sans tentation ni fixation. Ils tenaient en accord en fonction de un assemblage intelligent, une entendement interne qu’elle seule comprenait. Chaque tour était orientée pour avoir un sérac ancien, piqué de taches, déformant à péril les formes. Le trait n’était pas celui incidents matériels, mais des tensions contenues dans la façon. 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